Traduire les best-sellers du manga : entre “domestication” et “exotisation”

Bounthavy Suvilay

Résumé


Dans le marché de la bande dessinée en France, près de 40% des parutions sont des mangas et certaines séries comme Naruto ou One Piece représentent plus de 10% des ventes annuelles de ce secteur. Œuvres traduites fortement dépendantes d’un système de production transmédiatique, elles se distinguent des autres formes de bandes dessinées par leurs liens avec les adaptations animées. Si dans un premier temps les traductions ont recontextualisé et fortement modifié les fictions japonaises, durant une deuxième phase les traducteurs et les éditeurs ont souligné l'éloignement culturel transformant l'exotisme en argument de vente. Actuellement, les éditeurs français poursuivent une politique de domestication alors que les réseaux de diffusion non légaux proposent des traductions insistant sur l'altérité de ces œuvres.


Mots-clés


traduction; manga; série; domestication

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2012 | Revue critique de fixxion française contemporaine |  (ISSN 2033-7019)  |  Habillage: Ivan Arickx |  Graphisme: Jeanne Monpeurt
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